Riccon d'Ivalys

Riccon est un éternel optimiste. Souriant, taquin et doté d'un esprit jovial, il détonne totalement au côté de son comte. Néanmoins, il est souvent impatient et avide de faire ses preuves. Il peut donc parfois passer pour quelqu'un d'arrogant mais la plupart du temps on mettra cela sur le dos des fougues de la jeunesse. Riccon est cependant un homme fier de sa patrie et du comté qui l'a vu naître. De ce fait, il n'hésitera pas à défendre l'honneur de son comte ainsi que de tout Emerald si tant est qu'on essaye de les bafouer. Malgré cela, il est doté d'un sens de l'humour assez développé ce qui a le mérite de parfois détendre l'atmosphère.


Il aime rire et plaisanter, et c'est surtout quand il se montre trop sérieux ou silencieux que cela n'augure rien de bon. Particulièrement maladroit, il lui arrive de commettre des impairs et se retrouve bien souvent sous le joug du regard noir du comte. Ce dernier, bien que sévère, ne sait lui en tenir rigueur longtemps.


Jeune noble élevé à la cour d'Emerald, il sait où se trouve sa place et maîtrise l'étiquette. Il sait se montrer respectueux et obéir aux ordres qu'on lui donne. Il lui arrive parfois de ne pas suivre les règles règles, notamment en cas d'urgence, mais c'est sans nul doute son côté maladroit et direct qui doit ressortir.






Pas spécialement grand, ni petit, Riccon possède une carrure dans la moyenne de l'époque. On ne peut pas dire qu'il soit fin, ni même trapu, mais cela ne l'empêche en rien d'assurer son statut d'écuyer du comte, bien au contraire. Même s'il est de quelques centimètres moins grand que son seigneur, il possède cependant une musculature plus 'développée' que ce dernier grâce à des muscles plus saillants.

Il porte des cheveux brun plutôt courts ainsi qu'une légère barbe naissante mais toujours entretenue. Du haut de ses dix-huit ans, son visage peu par moment encore faire enfantin dans certaines mimiques et est rehaussé de deux pupilles brunes foncée et rieuses. Comme Meadwyn, il n'est pas friand de vêtements voyants mais il se pare pourtant plus facilement de touches colorées que le comte. Jeune noble, il ne possède pas la toilette du comte mais ses vêtements sont cependant suffisamment de bonne facture pour qu'on sache qu'il n'est pas un simple écuyer de bas étages. L'écuyer du comte possède sa propre armure et son destrier femelle, preuve une fois encore de son rang.






Le jeune cousin du comte d'Emerald vit le jour en 1231 pendant les grands raids Skalds dans l'Est de Gheorl. Petit dernier de la maison Ivalys, il fut surtout élevé par sa nourrice, sa mère étant morte en couche et que son père fréquemment absent à cause des raids du royaume de Skaldia qui faisait en rage. Il fut finalement décidé de l'envoyer à Emerald pour y parfaire son éducation et pour être pris sous l'aile d'un des enfants du comte. Son père et ses frères étaient de fiers guerriers émeraldiens mais bien peu enclin à s'occuper d'un enfant. Escorté par une petite délégation, l'enfant et sa nourrice gagnèrent alors la ville-citadelle dans l'espoir d'un meilleur avenir pour le jeune Ivalys.


En tant que second-né de la famille régnante d'Emerald, c'est Meadwyn qui semblait tout indiqué pour veiller sur Riccon. Il en fit son écuyer, à la fois pour lui permettre de parfaire son savoir martial et aussi pour l'avoir toujours à l’œil. Il se révéla rapidement que le jeune garçon prenait sa tâche avec sérieux et avec une application non-feinte. Son rôle semblait lui plaire et il n'hésitait pas à se rendre utile tout en prêtant une oreille généreuse aux enseignements qu'on lui prodiguait. A tel point que, quelques années plus tard, il partit en compagnie de Godfroy et de Meadwyn sur le front de Gheorl, pour appuyer les forces de l'empire contre la menace Skalds. Il fut rapatrié à Emerald en même temps que Meadwyn. Ce dernier, blessé par un Skalds, avait gagné de larges cicatrices sur le visage et leurs guérisons prirent du temps. Riccon avait été, sans conteste, un appui véritable pour les deux frères et il avait su tirer Meadwyn de la mêlée lorsqu'il avait subit ces blessures. En soit, il avait été un parfait écuyer pour son cousin.


Malgré tous les efforts de l'Empire, Gheorl perdit une large partie de son territoire au profit de Skaldia. Déjà affaiblit, Nemhil dû faire face à une seconde menace bien moins aisée à éviter et à endiguer. Une maladie qui, dans un premier temps sembla bénigne, mais qui fut ensuite appelée la Grande-Peste.


Emerald ne fut pas épargnée par le mal qui en découla. Nombre de noble n'y survécurent pas et le peuple se faisait décimer. La famille régnante ne se retrouva pas non plus préservée. Rolland n'y survécu pas. Pas plus que le nourrisson de Godfroy et sa femme, la comtesse. Effondré, le comte sombra à son tour.


La famille d'Emerald, tout comme le comté tout entier, porta le deuil longtemps. Et même encore aujourd'hui. Riccon supporta difficilement toute ces pertes d'autant que toute la famille d'Ivalys, hormis lui, fut réduite à néant. Mais pour lui, cela lui importait peu. Cette famille n'était plus la sienne depuis longtemps déjà. Sa famille c'était celle qui l'avait élevé et pris soin de lui, celle qui avait fait de lui le jeune homme qu'il était. La famille d'Emerald. Quand Godfroy décéda, quand on fit brûler son corps sur le bûcher funéraire, ce fut un choc pour lui aussi et il se promit de veiller quoiqu'il arrive sur Meadwyn. Ce dernier se retrouvait désormais avec la charge pesante de comte.